Chemin dans une forêt

Article mis à jour le 18 novembre 2019

Limiter notre exposition aux toxines est fondamental à une bonne santé. Cela ne se limite pas à l’alimentation, puisqu’une source importante de toxines nous entoure. L’air que l’on respire est de plus en plus critiqué pour sa pollution et elle fait des ravages à notre santé.

 

Bien sûr, il n’est pas possible de contrôler notre air partout où l’on va, mais il est possible de le faire chez nous. Dans un environnement enfermé tel qu’une maison ou un bureau, il est relativement facile de filtrer son air et purifier son environnement.

 

La poussière est fréquemment oubliée comme un allergène puissant, il est important de s’en libérer en nettoyant de temps en temps nos pièces. Cependant, les toxines les plus dangereuses se trouvent dans l’air que l’on respire. Sans circulation d’air ou de présence d’un système de filtration, notre oxygène devient rapidement médiocre et notre énergie en est affectée. L’effet contraire peut se produire si l’on vit dans une ville. La pollution atmosphérique est incroyablement mauvaise et il peut être mieux d’éviter l’air extérieur et filtrer celle intérieure.

 

Dans tous les cas, il est normalement du travail des arbres de filtrer l’air pour assurer la présence d’oxygène et d’un environnement offrant les meilleures chances de prospérer. Cependant, avec la création de bâtiments qui se séparent de ce monde extérieur, il est maintenant de notre devoir d’assurer un contrôle de qualité de notre environnement.

 

En 1989, la NASA a effectué une recherche dans le but d’optimiser la production d’oxygène dans les stations aérospatiales. Ils ont donc étudié l’effet des plantes sur un environnement renfermé. Grande surprise: avoir des plantes est incroyablement bénéfique.

 

Les résultats sont les suivants : les plantes augmentent le niveau d’oxygène (ça, on savait déjà depuis longtemps) et les plantes filtrent certaines toxines améliorant directement la qualité de l’air. Cette découverte est très intéressante, car cela signifie que l’on n’est pas forcé d’installer des filtres électriques à profusion. Simplement ajouter des plantes pourrait être suffisant!

 

Certaines plantes ont la capacité de neutraliser en quantité significative certains agents toxiques tels que le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène.

 

Les plantes d’intérieurs efficaces pour purifier l’air

Plante, élimine: Benzène Formaldéhyde Trichloréthylène Xylène et Toluène Ammoniac Toxique pour les chiens et chats?
Lierre grimpant

(Hedera helix)

Oui Oui Oui Oui Non Toxique
Liriope spicata Non Oui Non Oui Oui Non-toxique
Fleur de lune

(Spathiphyllum)

Oui Oui Oui Oui Oui Toxique
Anthurium

(Anthurium andraeanum)

Non Oui Non Oui Oui Toxique
Palmier bambou

(Rhapis excelsa)

Non Oui Non Oui Oui Non-toxique
Langues de belle-mère

(Sansevieria trifasciata)

Oui Oui Oui Oui Non Toxique
Dragonnier de Madagascar

(Dracaena marginata)

Oui Oui Oui Oui Non Toxique
Dracaena fragrans Oui Oui Oui Non Non Toxique
Gerbera

(Gerbera jamesonii)

Oui Oui Oui Non Non Non-toxique
Chrysanthème d’automne

(Chrysanthemum morifolium)

Oui Oui Oui Oui Oui Toxique
Aloès des Bardbades

(Aloe vera)

Oui Oui Non Non Non Toxique

 

Afin d’assurer la meilleure qualité d’air possible, il est recommandé de se procurer la plante couvrant le plus de toxines telles que la fleur de lune ou la Chrysanthème d’automne.

 

Au-delà des résultats de cette étude, il est intéressant de noter que les études les plus récentes montrent aussi que la présence de la couleur verte dans notre champ visuel (par la présence de plantes) améliore certains facteurs physiologiques. Comme quoi, les plantes sont réellement faites pour être présent dans notre vie!

 

Alors, non seulement ajouter des plantes offrira une décoration de bon goût, leur présence améliora la qualité de l’air ainsi que la qualité générale de ton énergie et de ta santé.

 

Alors hop! Il est temps d’aller acheter de la verdure!

 

Références

Wolverton, B. C., Johnson, A., & Bounds, K. (1989). Interior landscape plants for indoor air pollution abatement.

Aung, N., Sanghvi, M. M., Zemrak, F., Lee, A. M., Cooper, J. A., Paiva, J. M., … & Carapella, V. (2018). Association between ambient air pollution and cardiac morpho-functional phenotypes: Insights from the UK Biobank population imaging study. Circulation138(20), 2175-2186.

Goel, A., & Kumar, P. (2015). Characterisation of nanoparticle emissions and exposure at traffic intersections through fast–response mobile and sequential measurements. Atmospheric Environment107, 374-390.

Razani, N., Morshed, S., Kohn, M. A., Wells, N. M., Thompson, D., Alqassari, M., … & Rutherford, G. W. (2018). Effect of park prescriptions with and without group visits to parks on stress reduction in low-income parents: SHINE randomized trial. PloS one13(2), e0192921.

 

Written by Joël Bérubé


Les essentiels de la santé

Le livre gratuit te sera envoyé par courriel. Tes informations restent confidentiels.