Article mis à jour le 27 novembre 2019
Les gènes sont incroyablement puissants. Ils contrôlent la couleur de nos yeux, nos cheveux et bien d’autres caractéristiques.
Cependant, ils sont victimes de trop d’allégations mensongères.
Il s’agit d’un mythe de dire que nous sommes destinés à être 50lb obèses parce que nos parents le sont, que nous sommes destinés d’avoir le cancer du sein parce que notre mère l’a eu.
Nos gènes sont au travail tous les secondes, jour après jour, à reconstruire, recréer, régénérer le corps basé sur les signaux qu’ils reçoivent.
Tout comme un interrupteur, ils sont soient activés ou désactivés.
Mais aussi comme un interrupteur, si tu ne prends pas l’initiative de l’activer, le gène reste inactif.
Cela signifie donc que les gènes ne sont rien d’autre que des plans de construction. Même si tu as un gène, tu n’es pas destiné à être obèse.
Tu es la personne en contrôle de ta destinée, pas tes gènes.
Et ce n’est pas que de l’optimisme. Il s’agit d’une science prouvée: l’épigénétique.
La génétique n’est pas coulée dans le béton
Tout comme un livre contenant une tonne de connaissances, il n’affectera pas ta vie si tu ne le lies pas. Il s’agit de la même histoire pour nos gènes.
Un gène n’est qu’une séquence de nucléotides qui peuvent être lus afin de créer des protéines. Le mécanisme de transcription s’active seulement lorsque le signal approprié se présente.
Par exemple, lorsque l’on fait de la musculation, le stimulus vient activer les gènes de réparation des muscles. En d’autres temps, ils sont inactifs et rien ne se passe.
Ainsi, l’hérédité n’est qu’une partie de l’équation.
Bien que tu peux avoir certains gènes te prédisposant à l’obésité, il en tient à tes habitudes de vie de les activer ou pas.
Malheureusement, la vie n’est pas un test à livre ouvert. On ne connaît qu’une fraction de ce qui nous est sain et ce qui devrait être évité. Le reste est à découvrir par toi même.
Alors, si l’on veut maximiser nos chances de diminuer nos risques héréditaires, il va de soit que nous devrions mieux comprendre comment l’épigénétique contrôle notre futur.
Qu’est-ce que l’épigénétique?
Il s’agit par définition des mécanismes de modification réversible et transmissible permettant de moduler l’expression des gènes sans même changer la séquence de nucléotide.
Autrement dit, il s’agit d’une modification temporaire des gènes causés par des facteurs externes. Ces derniers peuvent être autant notre alimentation, que l’air que l’on respire, que les ondes nous entourant (wi-fi, Bluetooth, etc.) ou même le type d’exercice que l’on fait (ou que l’on ne fait pas).
Sans trop entrer dans la science, c’est ce que l’on appelle la méthylation et l’acétylation. Ces deux processus encadrent l’ajout d’un composé biologique aux nucléotides. Ces ajouts sont ce qui vient modifier les actions de nos gènes. Tout comme ajouter des lettres à un mot peut changer son sens, la même chose se produit au niveau du génome.
Notre comportement et notre environnement jouent donc un rôle incroyablement important sur la destinée de nos cellules en ce qui concerne leur santé et efficacité.
Comment contrôler notre épigénétique?
La science à ce sujet reste très jeune. Cependant, ce qui semble clair, c’est que tout ce que l’on pourrait considérer comme non optimal pour notre santé vient atteindre notre code génétique négativement.
Par exemple, cela signifie que ne pas faire d’exercice peut autant avoir un impact direct (dépense calorique réduite, densité osseuse et musculaire réduite, santé cardiovasculaire pénalisée, etc.) et un impact indirect (tes gènes sont maintenant programmés de sorte à produire des protéines qui optimisent la sédentarité).
Ainsi, bien que le concept scientifique peut être nouveau pour toi, les recommandations restent les mêmes: faire des choix santé. Par contre, cela éclaire l’importance de tes actions et devrait te motiver à faire de meilleur choix. Si pas pour toi, pour tes futurs enfants qui hériteront de tes gènes.
Cependant, la science ne s’arrête pas là. Tout le monde ne réagit pas de la même façon.
Des recommandations individualisées
Certes, on ne connaît pas notre génome et il n’est pas de notre capacité de savoir dès la naissance si nous devons ou pas consommer un aliment.
Même se fier à notre famille n’est pas approprié.
Les études sur l’épigénétique montrent que même des jumeaux étant essentiellement identiques pourraient avoir des réactions différentes face aux maladies puisque leur environnement modifie significativement leur génétique.
Cependant, il est certainement de notre capacité de vérifier quels aliments fonctionnent ou pas pour nous.
Alors, comment savoir si on tolère ou pas un aliment?
Faire un test contraste est la seule solution appropriée, car bien qu’il est possible de citer un article scientifique pour prouver quasiment n’importe quel argument, la seule vérité est comment ton corps réagit.
Puisque au final, nous sommes tous différents.
Comment faire un test de contraste
L’hérédité reste la fondation de notre corps. Ainsi, observer nos ancêtres, parents, frères et soeurs peut donner plusieurs informations. Par exemple, avoir un parent intolérant au lactose augmente les chances que les produits laitiers ne te soient pas appropriés.
Si tes ancêtres proviennent d’une culture principalement herbivore, il est alors possible que diminuer la consommation de viande puisse aider.
Malgré tout, cela nous donne qu’une piste. Il est ensuite de ta responsabilité de tester cette hypothèse.
Donc, si tes investigations semblent indiquer que le végétarisme te conviendrait, je te conseille de l’essayer au minimum quatre semaines et comparer à la diète précédente.
Par contre, attention à ne pas être victime de l’effet placebo.
Le simple fait de changer d’alimentation peut provoquer une amélioration de la perception de santé.
Si l’on prend l’exemple du végétarisme, faire ce type de modification vient automatiquement éliminer plusieurs facteurs négatifs d’un seul coup. Il peut alors être difficile de déterminer ce qui a réellement créé la différence.
Un protocole optimal est d’éliminer ou ajouter un élément à la fois. Une fois le délai passé et la comparaison établis, il sera possible de déterminer si l’élément te convient et tu pourras passer au prochain test.
Certes, il s’agit d’un long processus, mais sans un test génétique, il s’agit du seul moyen d’individualiser une alimentation. La science et les diètes prédéterminées ne peuvent pas se mouler parfaitement à tes besoins.
Test de contraste: la complexité de l’individualisation
Puisque tout n’est pas noir ou blanc, l’impact d’un aliment peut être trompeur.
Un aliment peut se classer en trois grandes catégories: les aliments sains, non optimaux ou néfastes.
Bien entendu, on veut éviter les aliments néfastes. Il s’agit de ceux causant une réponse aiguë comme une réaction allergique, des inconforts intestinaux, maux de tête ou tout autre symptôme d’intolérance.
Les aliments non optimaux sont insidieux. En effet, même sans une réaction aiguë, ton corps réagit négativement à sa digestion et manifeste son désaccord via un processus inflammatoire systémique.
Lorsque systémique, l’inflammation affecte tout le monde différemment.
Le problème va se manifester via le maillon le plus faible de la chaîne.
Rapidement, ton corps peut déclencher une crise de psoriasis, d’acné, de faiblesse, d’obscuration mental ou toute autre réduction des performances et de l’énergie.
Au long terme, si tu continues de manger ces aliments insidieux, tout comme lancer du gaz dans un feu, l’inflammation va grossir et enclencher des problèmes de santé plus grave.
Conclusion
Le sucre, les grains raffinés, les grains entiers, les huiles de graines, de maïs, de soya et de canola sont les suspects primaires des réactions inflammatoires.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle autant de diètes recommandent d’éliminer ces aliments.
Mais encore une fois, quelqu’un peut tolérer certains ou chacun de ces aliments alors que d’autres vont avoir une réponse inflammatoire.
Cela vaut la peine de le répéter: tout le monde est différent.
Il est donc important de trouver quel aliment est compatible pour toi et éviter ceux qui ne fonctionnent pas. Tu vas être surpris de voir à quel point tu peux améliorer ton énergie en quelques semaines.
